Peaux pendantes ? Evanescence des formes effleurées par notre respiration ; mouvements légers et subtils déplaçant de lumineux reflets en sa surface. Repliées sur elles-mêmes ou offrant leur intimité, la verticalité leur impose son équilibre ; le point d’attache, l’expansion de leur symétrie. Erigées comme des flammes, elles se contredisent par leurs poids et tombent, profondément dépendantes des décisions inhérentes à leur forme originelle. Initialement prédéterminées, dessinées dans un espace plan, dans une logique de construction, elles seront ensuite projetées dans l’espace du réel. Cette transposition n’est autre qu’un moyen de vérifier la réalité, de s’y confronter.